Les
transformateurs
Transformateur
à huile minérale et transformateur sec.
Principe
général de fonctionnement d'un transformateur
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Transformateur monophasé
D'une
manière simplifiée, un transformateur est composé d'un noyau magnétique (acier
doux au silicium) sur lequel sont disposés deux enroulements en cuivre :
l'enroulement branché sur la source d'énergie est le "primaire" et
l'enroulement branché vers les récepteurs est le "secondaire".
Les
deux enroulements ont un nombre de spires (tours) différents : le plus
grand est l'enroulement "haute tension (HT)" et le plus petit,
l'enroulement "basse tension (BT)".
Transformateur monophasé.
Le
rapport de transformation de la tension est proportionnel au rapport entre le
nombre de spires de chaque enroulement.
Transformateur
triphasé
Un
transformateur triphasé est composé d'un noyau à trois branches sur lesquelles
sont combinés les enroulements primaires et secondaires, de façon concentrique
ou alternée.
Pertes d'un
transformateur
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Les
pertes d'un transformateur se composent des pertes à vide et des pertes en
charge.
Les
pertes à vide (ou pertes "fer") se produisent au sein du noyau
ferromagnétique. Elles sont constantes quel que soit le régime de charge du
transformateur, c'est-à-dire quelle que soit la consommation du bâtiment qui y
est raccordé.
Les
pertes en charge (ou pertes "en court-circuit" ou pertes
"cuivre") sont, elles, dues à l'effet Joule (perte par échauffement
des fils ou feuillards parcourus par un courant), augmentées des pertes additionnelles
(pertes supplémentaires occasionnées par les courants parasites dans les
enroulements et pièces de construction). Elles varient avec le carré du courant
ou de la puissance débitée (si la tension reste constante).
Remarque
: la dénomination "pertes cuivre" date de l'époque où tous les
enroulements étaient réalisés en cuivre. C'est encore le cas pour les très
petites puissances. Pour les autres transformateurs, les constructeurs se sont
tournés vers l'aluminium. C'est pourquoi, on parle maintenant de "pertes
en court-circuit".
On
exprime donc les pertes totales d'un transformateur par :
W = Wfe + Wcu x (S/Sn)²
où :
·
W = pertes totales du
transformateur en charge réelle [W]
·
Wfe = pertes fer
(constantes) [W]
·
Wcu = pertes en
court-circuit à la charge nominale [W]
·
Sn = puissance
nominale du transformateur [VA]
·
S = charge appliquée aux
bornes [VA]
Exemple.
Soit
un transformateur de 500 kVA, ayant des pertes fer de 730 W et des
pertes en court-circuit à pleine charge de 4 550 W.
Sous
un cos φ de 0,9, et une charge du transformateur de 300 kW, les pertes
totales sont :
W =
730 [W] + 4 550 [W] x ((300 [kW] / 0,9) /
500 [kVA])² = 2 752 [W]
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Transformateurs secs
Transformateur sec enrobé :
les enroulements BT et les enroulements sont concentriques et enrobés dans une
résine époxy.
Les
transformateurs secs sont constitués de bobinages enveloppés d'une résine
époxy.
Ils
peuvent alors être disposés dans une enveloppe de protection (IP 315 ou IP 235)
qui permet d'isoler le transformateur du monde extérieur et d'assurer
l'évacuation de la chaleur au travers de ses parois.
Les
transformateurs secs présentent les meilleures garanties de sécurité contre
l'incendie et contre la pollution (pas de fuite de liquide, pas de vapeurs
nocives en cas d'incendie).
Les transformateurs secs peuvent
être installés dans une enveloppe de protection (IP 315 ou IP 235) ou sans
protection.
Dans ce cas, ils doivent être protégés contre les contacts directs.
En 1985, l'explosion d'un
transformateur à l'askarel dans un immeuble à appartement français produit des
molécules toxiques (furanes et dioxines). Depuis, l'acquisition, la vente et la
mise en service de transformateurs neufs au PCB ont été interdites en France.
En
application de cette directive, la Région wallonne a réglementé l'élimination
des transformateurs à l'askarel existants, pour au plus tard, fin 2005.
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